PARLONS FRANÇAIS
En France, il y a des institutions pour soutenir notre belle langue. Il y a même eu un ministère de la langue française, sous Mitterrand. Nous avons aussi notre célèbre Académie Française, à qui je poserai une question écrite à mon retour :
Pourquoi désigne t-on le patron d’un navire sous le vocable de « SKIPPER » en français et « CAPITAINE » dans tous les autres pays du monde ?
Je me demande quel était le titre sous la Royale.
Depuis notre départ de Bordeaux nous rencontrons, à chaque escale, de nombreux français.
Certains sont en poste pour y exercer leurs savoir –faire, salariés d’entreprises locales, d’autres sont en « fuite » des impôts français.
Pour revenir à la langue française, elle est un peu absente, l’anglais, langue des voyageurs étant omniprésente partout, il faut absolument que nos enfants parlent cette langue. Mais elle existe quand même. Le fameux « Voulez vous coucher avec moi ?» apporte un beau regard vis-à-vis de mes compatriotes. J’y ai droit à chaque escale !!!
Je ferai un papier spécial sur le vin, après notre passage à RIO, car les idées que se font les français de nos vins de qualité sont tout à fait hors des clous. Le vin français est reconnu, partout, comme le meilleur du monde, mais personne, ou presque, n’en vend, ni n’en boit : trop cher. Le vin français fait peur. Par contre la culture du vin se développe bien, et il y en a sur toutes les tables depuis notre départ à toutes les escales. Des vins du nouveau monde, comme disent les bordelais… mais souvent excellents et à des prix particulièrement abordables. Il y a, chez nous, des mentalités à changer si on veut continuer à exporter nos produits de France. (Je ne parle pas du champagne, c’est une autre histoire.). Je ne suis pas dupe, de nombreux capitaux et savoir-faire français sont derrière les vins du nouveau monde, mais la encore, ces revenus ne participent pas à l’économie de notre pays, et donc l’EFFONDREMENT est là aussi, dans nos fleurons, inéluctable.